Voila voila !
Quand une belle aventure, comme celle que je vous décrit ici-bas, m’arrive, je prends toujours note de tous les détails pour références personnelles.
Permettez-moi de me faciliter la tâche en faisant d’une pierre, deux coups, et vous la recopiant ici mot pour mot.
*Si vous voulez en savoir plus sur moi, cliquez sur le lien suivant:
https://stallone.forumactif.com/profile.forum?mode=viewprofile&u=896Ensuite cliquez sur
MESSAGES, juste au dessus de ma date de naissance.
Sachez que l’ordre des messages est du plus
RECENT au plus
ANCIEN. Commençez donc par le bas de la dernière page (cherchez au bas à droite de la page:
Aller à la page: 1, 2, 3, 4 )
Je vous conseille d’y lire les deux-trois récits de mes expériences avec Sylvester Stallone.
Aussi, cela vous situera mieux par rapport à où je vis, à mon boulot et aux gens que je cite dans cet article.
Let’s do it !
Au cours des dernières années, j'ai rencontré SLY à plusieurs reprises. J'ai même travaillé comme acteur (et plus tard comme intervieweur) dans ROCKY
BALBOA (2006) et comme doublure photo pour RAMBO
(2008) et deux fois pour THE EXPENDABLES (2010).
Mardi 9 Février 2010, j'étais invité au premier test sceening du nouveau film de SLY.
Part IMon ami Paul et moi sommes arrivés au cinéma une heure à l’avance.
Sur le parking, pendant que mon pote urine dans un buisson (tradition Européenne oblige
), j’entends le double turbo d’une VW Passat noire aux bandes rouges (ça vous dit quelque chose??) qui me passe à côté et poursuit sa route jusque derrière le cinéma.
"Paul" dis-je:
"Tu sais QUI viens juste de passer?"Seul, je me met à suivre la voiture qui avait une bonne avance sur moi. Arrivé derrier le bâtiment, je vois la voiture stationnée sans son passager.
Avant de rentrer dans la salle, nous signons tous un contrat de confidentialité. C’est-à-dire que nous accepton l’invitation à voir le film avec la condition de ne pas en parler après. Il y a mille raisons pourquoi, mais c’est une toute autre histoire.
Part IILors d’un screening comme celui-ci, les 5 ou 6 derniers rangs sont toujours réservés à la production. Nous nous installons donc, hahaha, au 7
ième rang, non ?!
Pendant que la salle se remplit trés lentement par le bas (y compris Jason, le boss de IGNITION PRINT* à qui je suis allé dire bonjour. Il était présent aussi à Las Vegas pour la première de RAMBO
), je garde un oeil sur la porte de derrière en haut. Petit à petit, des gens du business pointent leur nez. Je vois
Celeste, son assistante personnelle que j’avais rencontré à la première de RAMBO
en Janvier 2008, qui se rappelle de moi (!!!) et discute avec elle 5 minutes. Plus tard, je vois
Jennifer Flavin s’asseoir au dernier rang et gardant le siège à côté d’elle ouvert.
L’annonceur nous donne son speach habituel avant le film:
« Bonsoir et merci d’être présent... vous êtes le tout premier public a visioner ce film... sachez que ce film est toujours en cours de montage et que toute imperfection que vous voyez ou entendez sera éliminée
lors de la sortie officielle du film, etc. »
Les lampes s’éteignent
, tout le monde (public choisi de 95% d’hommes blancs entre 25 et 45 ans) est figé dans son fauteuil, les yeux collés à l’écran
, excité d’ENFIN voir ce film.
SAUF moi. Je regarde derrière moi, et vois discretos Mr.
Sylvester Stallone prendre place près de son épouse.
Aaah, maintenant, Je peux peux commencer.
Dès la fin du film, les lampes s’allument et SLY se lève se dirigeant vèrs cette porte arrière. Encore une fois, je suis le SEUL à regarder. Mettant sa main sur la poignée, je dis tout haut :
"Good night SLY". Il se retourne (ainsi que la moitié de la salle, haha) et nous donne sa signature :
clin d’oeil et un poing levé.Nous remplissons tous le questionnaire de deux pages qui, malgré nécessaire à mes yeux, n’est pour le moment qu’une grosse perte de temps pour un quelconque plan d’attaque futur
. En plus, nous reconnaissons un ami acteur dans la salle à qui nous disons bonjour. Paul, lui... s’attarde ! Mais c’est parce que je ne lui avais pas encore fait part de mon intention. J’aurais pu le laisser là, mais il est mon ami. L’idée ne m’avait donc pas traveré l’esprit. Une fois dans le couloir, Paul se dirige vèrs les toilettes QUE JE LUI INTERDIT
et lui conseille de me suivre. Alors que la foule se dirige vèrs la sortie, nous prenons la direction opposée.
Part IIIDehors, nous nous trouvons dans le parking arrière où il n’y a que 5 voitures, dont celle de SLY.
YES !
Il est toujours là !
Cinq minutes plus tard, derrière une petite cloison, on entend une porte s’ouvrir. Je marche en direction des trois personnes (Paul me suivant) qui vont vers leur voiture. Les croisant, et feignant la coincidence
, je dis bonjour (bonsoir) à Jennifer Flavin et ses deux amis, leur serrant la main. Alors qu’ils continuent vèrs leur voiture, je dis à Paul :
"Continuons nous aussi à marcher, de façon à ce qu’ils ne se doutent pas que notre intention est d’attendre là. On ne sait jamais qu’elle utilise son téléphone pour prévenir son mari et/ou la sécurité".Le temps que la première des deux voiture soit hors de vue, Paul et moi étions déjà loin (+/- 100m) faisant semblant de nous préparer à rentrer dans une voiture qui n’était pas notre. La deuxième voiture n’ayant encore fait que sa marche arrière, Paul et moi nous regardons l’un l’autre pensant exactement la même chose :
"On est trop loin, et se mettre à courrir si SLY sortait à ce moment là serait ridicule"Alors que l’autre vehicule s’en va, nous nous redirigeons le long des buissons décoratifs vèrs cette porte, tentant d’être discret
, alors que cette voiture passe à présent de l’autre côté.
J’te jure qu’on a l’air con quand on mesure 1m89 et 2m05 (Paul) à marcher comme des canards.
Pendant la prochaine demi heure, je me plains d’avoir besoin de faire pipi, et ça s’aggrave avec le temps
. Je n’arrive même pas à rester tranquille
. Mais Paul et moi sommes d’accords que le fait qu’il n’y ai pas un chat et que ces magnifiques buissons
très très accueillants soient à portée de ... "MAIN", n’était pas une excuse.
Cinq minutes plus tard, je craque !
Je cours vers les buissons en riant. Et Paul, ne sachant pas comment aborder SLY s’ils sortait à ce moment là, me suit.
"Pourquoi tu ris?" me demande-t-il.
"Parce que quoi qu’il arrive, on reparlera de ce moment précis dans le futur. Dans mon exposé pour "StalloneZone.com" et "Stallone.biz", et même quand je serai célèbre".OUF, fini !! Vite vite position d’attaque !
Dix minutes plus tard, la porte s’ouvre à nouveau. Ma proie (SLY), Celeste et son autre associé habituel sont à découvert. Hahaha, la chasse est officiellement OUVERTE !
Je fais un petit coucou a Celeste qui me dit : "Hi David !" puis
me présente à Sylvester Stallone (!!!) qui
S’ARRETE ! Je le complimente
pour les scènes de combat qui en effet étaient absolument impressionnantes. Il rétorque nous expliquant plein de trucs à ce propos. Je lui demande si c’est comme-ça qu’il s’est brisé la nuque.
"Oui" répond-t-il, puis explique d’avantage.
(...)
Alors qu’il me parle, je réalise
que
Sylvester Stallone et moi somment en pleine conversation. Il est ici, en face de moi et me regarde !! (des vulgarités de joie se bousculent silencieusement dans ma tête). Je le regarde aussi; je vois ses yeux, son nez,
sa bouche bien connue, comme quand je l’analysais sur mes nombreux posters dans mon enfance (les fans savent EXACTEMENT ce que je veux dire). Entre parenthèses, il a super bonne mine, mieux que sur photos et à l’écran, promis.
Aussi, Il ne fait certainement PAS moins d’1m78, ...impossible.
Une maman donnant naissance à un deuxième ou troisième enfant pourra vous dire ; la joie et l’intensité est égale que lors de la première fois.
Mais cette rencontre-ci est meilleure pour moi, car elle est prolongée ET son attention est à 99% sur moi. C’est quand avant de le laisser partir, je lui donne ma carte et lui dis que je suis acteur/cascadeur, que je suis disponible et j’aimerais vraiment (re)travailer avec lui, qu’un changement se produit. Car j’ajoûte que c’est moi qui le double sur les posters.
Là, il s’illumine
(ainsi que son associé -enfin-) et se met à rire.
"Ah c’est toooiiii" me dit-il.
"Ouais, je m’disais que mon dos n’est pas aussi large". Lui aussi a vu TOUTES les photos avant de faire le choix final pour le poster, y compris celles où j’écartes le dos d’avantage, bref...
"Oui, et tu m’as même appellé un Mother Fucker" je dis.
"Quoi ?" dit-il étonné. ( ben, je suis costaud
quoi)
Je lui explique les circonstances (allez voir le lien cliquable du haut) et que j’accepte avec plaisiiiir de me faire appeler ça seulement par lui. Nous rions davantage puis nous serrons la main une fois encore.
En rentant vèrs l'auto avec Paul, j’étais tellement excité
que je devais me pincer pour m’assurer que je ne rêvais pas
. Comme lors de la première de ROCKY
BALBOA, Paul m’acclamais
pour mon ingéniosité.
Chaque fois que je rencontre
SYLVESTER STALLONE, je "plante une graine". Bientôt, je vais montrer au monde, comme Sylvester Stallone l’a fait avant moi, que même les rêves et projets les plus fous, quand on se donne vraiment, sont possibles.
A bientot,
Soop
Bisous Maman.
PS:
Me l’ayant souvent demandé, prochainement, je vous raconterai mes aventures lors de la première de ROCKY
BALBOA à Hollywood, près de chez moi, ainsi que la première de RAMBO
. Promis.