voici une critique que j'ai decouvert sur le net je vous l'as fait partager sa peut servir!
La saga « Rocky » est disponible en Blu-Ray zone B Disponible depuis le 4 novembre dernier, la saga
Rocky Anthologievient donc de faire son apparition sur le marché Blu-Ray zone B, dans
l’hexagone. Les films sont intégralement présentés en 1080p et via le
codec AVC (à l’exception du premier opus, encodé en MPEG-2). Les
bandes-son ont été retravaillées de manière trop légère à notre goût,
comme en atteste notre première chronique de la saga, avec le second
volet (critique accessible
à cette adresse),
mais se voient néanmoins présentées en DTS-HD Master Audio 5.1 (version
originale uniquement). Les doublages Français, Espagnols et Italiens
sont pour leur part proposés en DTS mi débit (754.75 Kbps), comme
à l’accoutumée. A signaler: ces films ne sont pas disponibles à
l’unité, seulement en coffret Anthologie.
D’un épisode à un autre, les résultats
techniques varient grandement, mais le rendu se montre tout de même
agréable, de plus en plus fidèle au fur et à mesure de l’avancée des
épisodes. Aucun supplément n’est présent sur les disques des films,
mais se voient regroupés sur un disque dédié, au format Blu-Ray lui
aussi (mais sont pour la plupart présentés en SD), suffisamment riche
en anecdotes pour agrémenter la redécouverte des films. Sont en effet
disponibles trois rounds avec l’entraîneur de légende Lou Duva, une
interview de Bert Sugar (auteur, commentateur et historien), un focus
sur les adversaires de Rocky, un imposant making of en trois parties
sur les scènes de ring de la saga, un sujet sur la Steadicam et son
utilisation tout au long de la saga
Rocky, un gros plan sur le
maquillage, un reportage sur la musique des films, les coulisses des
différents tournages, des hommages à Burges Meredith et James Crabe,
un commentaire vidéo de Sylvester Stallone, une interview TV du
comédien datant de 1976, les critiques cinéma des films et les
bandes-annonces.
Nos chroniques arrivent…
« ROCKY 2″: Test Blu-Ray SYNOPSIS
Après avoir fait trembler le
champion Apollo Creed, Rocky Balboa obtient le droit de l’affronter à
nouveau. Apollo Creed ne supporte en effet pas d’avoir été ainsi
bousculé, bien qu’il ait gagné leur dernier combat aux points. Rocky se
marie avec Adrian,s’achète une maison et assiste à la naissance de son
fils, Rocky Jr. Il décide de quitter la boxe et de trouver un travail
mais Apollo Creed utilise ses relations dans la presse pour obliger
Rocky à combattre à nouveau contre lui. Après l’accord d’Adrian, Rocky
s’entraîne. Au combat, Apollo Creed mène le combat mais au dernier
round,les 2 boxeurs tombent au tapis et Rocky est le premier à se
relever et devient champion du monde.Cette édition Blu-Ray du film de
Stallone fait partie d’un coffret regroupant l’intégralité des opus,
ainsi qu’un Blu-Ray de suppléments qui aborde la série de manière
complète, et que nous détaillerons ultérieurement.
IMAGE CODEC VIDEO: AVC
1080p
FORMAT: 1.78:1
BITRATE: n/a
Fox, France, disponibilité: 4 novembre 2009Pour
son passage à la haute définition, le film de Sylvetster Stallone n’a
semble t-il pas bénéficié d’un dépoussiérage complet, ni d’une
remasterisation luxueuse comme ce fut le ca pour d’autres titres du
catalogue de l’éditeur. Pour preuve, l’ouverture du film affiche un
trop important nombre de défauts pellicule: tâches, points blancs,
structure du grain ne sont pas optimisés et c’est dans de très
mauvaises circonstances que débute la projection. Toutefois, cet état
de fait s’améliore grandement quelques instants plus tard, et le film
récupère une très belle vigueur, avec une superbe structure du grain
argentique, qui restitue tout l’impact des images. Chronique urbaine en
demie-teinte dans sa première (et très longue) première partie, le film
profite d’une agréable exposition, mais met en scène des paysages
urbains grisaillants, aux lumières tamisées et peu reluisantes. Les
scènes de nuit ou sous-exposées virent d’ailleurs très vite à la purée
de pois tant la granularité y abonde, sans ménagement aucun, proposant
des images décevantes. La définition de extérieurs jours demeure tout
de même fort appréciable, et affiche une belle finesse dans le rendu
des différents plans. Les arrière-plans se montrent détaillés et la
profondeur de champ parfois surprenante. Tenue en laisse durant près
d’une heure et demie, l’expressivité visuelle prend son envol lors du
fina, où le magnifique travail de steadycam de Garrett Brown, inventeur
de ce procédé filmique alors naissant (employé par Kubrick sur
Shining l’année
suivante, en 1980) y est représenté de manière grandiloquente et
magistrale lors du combat final, véritable morceau de bravoure. A cette
occasion, la palette de couleurs, si nuancée et discrète jusqu’alors,
s’envole elle aussi, proposant des teintes primaires éclatantes de
vitalité (les tenues des boxeurs, les lumières de la salle, le ring…),
qui en finiraient presque par éblouir. Le travail de caméra à l’épaule
ou portée atteint son paroxysme, et le tout se voit représenté avec une
impeccable fluidité, que le codec AVC restitue sans heurts. Ces vingt
dernières minutes font en effet à elles seules oublier la torpeur
visuelle et narrative du reste du métrage. Le piqué s’y montre plus
acéré, et la profondeur de champ divine, tout comme l’impact des
images. Le grain demeure intact, et définit une image des plus
argentique, qui affiche une belle fidélité ainsi qu’une finesse fort
appréciable.
SON DTS-HD Master Audio 5.1: Anglais
Français DTS 5.1 mi débit, Espagnol et Italien + Anglais Dolby Surround 2.0 (192 Kbps)
16 Bit, 48 Khz (non vérifié)
OFFSET: n/a
BITRATE: n/aL’essentiel
du film se verra exploité sur la façade avant, avec un canal central
plutôt clair et défini, qui évite au maximum les effets caverneux ou
« affaiblis ». Un certain impact est préservé dans la restitution des
dialogues souvent inintelligibles du boxeur quoi, contrairement à ce
qu’il était possible de craindre, ne sonnent jamais creux ou plats,
mais, au contraire, se voient octroyés une certaine dynamique et une
bonne intégration spatiale. La scène multicanaux demeure plate et
inexpressive, si l’on excepte quelques bribes de placements sonores
plus ambitieux, mais très secondaires et tout juste repérables. A
nouveau, ce sera l’incroyable musique de Tom Conti qui bénéficiera de
l’énergie déployée par le codec DTS-HD Master Audio. Totalement ouverte
et dynamisée, répartie avec soin sur la stéréophonie frontale, elle
ambitionne également de se répandre sur la scène arrière, de manière
toutefois ténue, mais suffisamment réelle. Ainsi, le générique, ou les
multiples passages musicaux permettent à la bande-son de décoller
réellement, et de s’offrir un espace tridimensionnel fort appréciable,
surtout que la musicalité se montre intacte et diaboliquement ouverte,
permettant de redécouvrir totalement cette partition subtile et
dynamique. Le haut du spectre y est couvert avec soin, mais la partie
inférieure (médiums et basses) y sont largement moins prégnants. Il
nous est néanmoins apparu que le mixage 5.1 de la musique dont
bénéficie le film se montrait moins convaincant qu’un autre remixage
que nous avions chroniqué récemment, en la personne de
Vendredi 13.Le reste du film souffre d’une anémie expressive et d’un manque cruel
d’ampleur et de portée sonore. L’acoustique du film y laisse des
plumes, peinant par là-même à le faire exister sur le plan sonore.
Difficile de faire mieux en raison des matériaux source (le film date
tout de même de 1979) et de son mixage tamisé, réalisé à l’époque selon
le procédé analogique Dolby Stéréo SR.
Cette incursion dans le son numérique
lossless ne laisse guère de bons souvenirs, et le manque d’ambition affiché
déçoit. Au fil des épisodes, les mixages de la série gagnent en
envergure, mais cet opus ne se retiendra pas pour ses vertus sonores.
Toutefois, par rapport aux précédentes éditons DVD SD, la bande-son
gagne ici un impact au niveau de la netteté spatiale et de la
définition du son dans son ensemble. Un ‘gonflement’ bienvenu, mais pas
suffisamment exploité en l’état.
INTERACTIVITE
- Totalement absente, elle est transférée sur le Blu-Ray de suppléments joint au coffret.
- Menu non sonorisé, aux options réellement basiques (choix son, chapitre et sous-titres)
Notes du disque